Martin Hirsch se cache derrière de grosses lunettes rondes. Il a une voix douce, posée. Mais cet énarque passé à l'humanitaire par conviction ne mâche pas ses mots. Un mois après la sortie de "la pauvreté en héritage" (Robert Laffond), il vient nous raconter son chemin de croix sur les pentes escarpées de la démocratie présidentielle.
Première info... Ca n'est pas une surprise, juste une confirmation : lorsque les postulants se bousculent pour signer le pacte écologique de Nicolas Hulot (séance photo avec Ségolène Royal, signature d'un clic avec Nicolas Sarkozy), le Président d'Emmaus, lui doit passer par la petite porte. Philosophe, il parle à l'antenne de "jalons posés"...
En coulisses, il est plus direct.
"Lorsqu'on les voit, lorsqu'on discute avec leurs conseillers, ce qui frappe, dit-il, c'est leur gêne. Ils hésitent à aborder de front le thème de la pauvreté, de la précarité. En fait leur principal réticence, c'est qu'ils ne savent pas si aborder ce sujet leur fera perdre ou gagner des voix...".Alors, ils s'abstiennent. Ou tournent autour du pot...
Sur le plateau de "Ripostes", Nicolas Sarkozy (qui n'a pas pris le temps de voir le patron d'Emmaus hors antenne) est pressé de fixer un objectif à cinq ans pour faire baisser la pauvreté. Il répond qu'il refuse de s'engager sur un chiffre. Segolène Royale, elle, "fait venir" (??) Martin Hirsch dimanche soir chez Serge Moati pour annoncer qu'elle retient une de ses propositions. Mais elle refuse, elle aussi, de fixer un objectif chiffré. Elle non plus n'a pas le temps de le recevoir.
François Bayrou, lui, a vu le président d'Emmaus.
"Il m'a dit que la seule chose qu'il reprenait de Jospin c'est le "zéro SDF", raconte-t-il. Mais "ca n'a pas de sens. Lorsqu'on sait que deux millions d'enfants vivent sous le seuil de pauvreté (788 euros par mois par foyer), c'est attaquer le problème par le plus petit symptome".
Seul accessit, celui décerné à la verte Dominique Voynet, chez qui il retient la volonté de lier l'environnement et la précarité. "Les pauvres sont aussi ceux qui vivent dans des HLM mal isolés avec des notes de chauffage record", dit-il.
Au passage carton rouge pour Jean Marie Le Pen qu'il ne veut pas rencontrer ("je me bats contre l'exclusion, ce n'est pas pour rencontrer un homme qui prêche l'exclusion" ) et pour... Nicolas Hulot.
Martin Hirsch dénonce ces candidats "qui croient qu'ils suffit d'avoir une idée pour se présenter"...
"Je trouve cette situation absurde. Bientôt il y aura deux campagnes : la campagne marketing de ceux qui peuvent devenir Président et la campagne marketing de ceux qui ne viennent faire qu'un petit tour de piste.
Pas de candidature Emmaus, alors ? "J'ai trop de respect pour la fonction", répond Martin Hirsh qui exclut dans un éclat de rire une candidature surprise de l'Abbé Pierre et repart.
L'éditeur a publié 7000 exemplaires de la "Pauvreté en héritage", contre 175.000 pour le pacte du télé-écologiste. Quand on vous dit que la pauvreté se vend mal...
Un enfant pauvre et un SDF ne votent pas, c'est peut-être là qu'il faut chercher l'explication des agendas "surchargés" de Sarkozy et de Royal dès que l'on parle de pauvreté, non ?
Rédigé par : Pascal L. | lundi 18 décembre 2006 à 14h19
Un peu déçu quand même par la prestation de Martin Hirsch ce matin. Réduire, d'une certaine manière, le vrai problème qu'est la pauvreté en France en 2006 aux enfants qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté et demander en plus aux candidats de s'engager sur des objectifs chiffrés alors que ceux-ci sont déjà incapables de s'engager sur quoique ce soit, c'est commettre une vraie erreur stratégique : ce qui intéresse Royal et Sarko (on l'a vu en voyant de façon un peu amusée les deux candidats dérouler le tapis rouge sous les boots de Nicolas Hulot), c'est ce qui représente un bulletin de vote. Dans leur esprit je pense, le reste... ne concerne que la gauche anti-libérale, à savoir :
- une Marie-Georges Buffet qui aime bien les boîtes à musique qui jouent l'Internationale,
- un José Bové qui a de plus en plus de mal à nourrir sa collection de chemises à carreaux mais de moins en moins de mal à faire preuve de sa stupidité,
- une Clémentine Hautain qui, même à gauche, apparaît souvent comme une allumée de service incapable de seulement participer à un débat,
- un Besancenot qui porte un peu trop fièrement les couleurs des "fonctionnaires révoltés mais le dimanche matin seulement",
etc.
Pas très porteur comme thème, la pauvreté, une pauvreté qui s'éloigne beaucoup, et en toute logique, du discours verdoyant des candidats, et pour cause : c'est l'un des rares sujets vraiment concrets du moment !
Rédigé par : Pascal L. | lundi 18 décembre 2006 à 14h30
Bonjour Cher Laurent,
Avant tout, merci d'avoir invité Martin Hirsch à iMatin.
Quand on voit que la pauvreté est grandissante en France, que le nombre de SDF ne fait qu'augmenter, ainsi que celui des salariés pauvres, il est sidérant, choquant et surtout, inquiètant, que les politiques fassent l'impasse sur un tel sujet, comme ils le font bien souvent sur le chômage. C'est lié.
De temps à autre, ils en parlent. Mais c'est quoi au final. De l'empathie ? De la honte ? De la pitié ? De la compassion ? Ou tout simplement, de la gêne...
"Un enfant pauvre et un SDF ne votent pas, c'est peut-être là qu'il faut chercher l'explication" nous dit Pascal. C'est malheureux à dire, mais n'est-ce pas la tout simplement la réponse en effet ?
Rédigé par : you2 | lundi 18 décembre 2006 à 14h30
Pascal, vous dites:
"Pas très porteur comme thème, la pauvreté, une pauvreté qui s'éloigne beaucoup, et en toute logique, du discours verdoyant des candidats, et pour cause : c'est l'un des rares sujets vraiment concrets du moment !"
Comme vous avez raison !
"Concret" est visiblement un adjectif que les hommes politiques n'ont pas dans leur dictionnaire, par conséquent, ils en ignorent la signification...
(Avant que Côme ne me fasse une quelconque remarque. Non, non, Côme, je ne généralise pas, je constate...)
Tout le monde peut un jour basculer dans la pauvreté et devenir SDF.
Pas de danger pour nos hommes politiques, toutefois,rassurons nous... Mais n'importe qui, qui perd son travail, qui touche les allocations assedic un temps donné, puis, qui ensuite touche le RMI, peut aussi se retrouver ,du jour au lendemain, SDF.
Quand on écoute certains hommes politiques, on a l'impression que les RMIstes le sont, car ils le souhaitent... Leur discours n'évolue pas, d'ailleurs ou, n'a pas évolué, pour certains d'entre eux.
Je pense, pour ma part, que nos hommes politiques, savent très bien ce qu'il en est. C'est cepenant toujours plus facile de ne pas aborder les vrais problèmes, voire, de les évacuer...
Rédigé par : you2 | lundi 18 décembre 2006 à 14h47
"Je trouve cette situation absurde. Bientôt il y aura deux campagnes : la campagne marketing de ceux qui peuvent devenir Président et la campagne marketing de ceux qui ne viennent faire qu'un petit tour de piste. "
N'est-ce pas ce qui se passe depuis bien longtemps? N'est-ce pas non plus une façon de forcer les candidats les plus susceptibles d'arriver au pouvoir à prendre des engagments?
Hulot fait son "boulot" de lobbyiste de l'écologie. Sa stratégie est claire et il profite pleinement de se notoriété. Je ne vois pas trop l'intérêt de le montrer du doigt comme ça...
Sur le fond que dire face à quelqu'un qui lutte de façon apolitique contre la pauvreté?? Le problème apparaît tellement énorme que ça me dépasse! Encore un sujet qui nécessite une mobilisation de la quasi totalité des ministères. Je n'ai pas vu l'interview de M. Hirsch (ni lu son livre, ni celui d'Hulot :s) mais propose-t-il des pistes pour résoudre la pauvreté en France?
Une précision : les SDF ont aussi le droit d'aller mettre un bulletin dans l'urne... Je ne parle que du droit.... pour ce qui est de l'utilité par rapport à leur situation c'est autre chose.
Rédigé par : côme | lundi 18 décembre 2006 à 14h47
Côme vous dites :
"Une précision : les SDF ont aussi le droit d'aller mettre un bulletin dans l'urne... Je ne parle que du droit.... pour ce qui est de l'utilité par rapport à leur situation c'est autre chose. "
C'est vrai, Côme, mais vous savez, quand vous vivez de telles situations, croyez moi, ce qui vous importe avant tout, c'est de savoir où vous allez dormir la nuit suivante et comment vous allez faire pour manger.
Je ne sais pas si vous avez déjà connu le chômage de longue durée, mais Pacal pourrait vous le confirmer également,nos priorités et préoccupations sont bien différentes de celles des actifs, et c'est normal.
Il est important effectivement de voter, mais vous savez, les SDF, pour s'informer, n'ont ni la TV comme nous, ni la radio et lisent encore moins la presse, car avez vous vu le prix des quotidiens ?
Je pense qu'il faut traverser certaines situations, pour pouvoir en parler, c'est comme la maladie.
Je ne dis pas que vous avez tort, bien entendu.
Rédigé par : you2 | lundi 18 décembre 2006 à 14h58
Je suis etonne que vous ne rapportiez pas ses paroles sur le SMIC. Car il me semble qu il a parle soit d une suppression, soit d un SMIC moins eleve. Dans le monde politique aux affaires, personne ne pensera a supprimer le SMIC, ce qui serait pourtant la meilleure chose pour ce qui sont exclus du travail.
Rédigé par : Nicolas | lundi 18 décembre 2006 à 15h04
(You2 : Je n'ai pas dit le contraire... Aller vôter quand on ne sait où dormir et quoi manger ce n'est pas une priorité.)
Le plus désagréable sur la question de la pauvreté en France c'est de constater que ce n'est même pas un enjeu électoral!
Les principaux partis ont laissé cela aux extrèmes qui savent s'en servir de façon machiavéliques. Il suffit pour s'en convaincre de regarder la répartition des voix en 2002.
On pourrait poser la question de l'abandon de la question politique de la part des politiciens eux-mêmes! Je relève au demeurant ce petit euphémisme dont nous avons le secret qui s'installe peu à peu dans le discours de tous : populaire pour pauvre. Les quartiers populaires etc... Comme si ces quartiers (...) étaient populaires... C'est chouette le français :s....
Rédigé par : côme | lundi 18 décembre 2006 à 15h07
Et si tout simplement Martin Hirsch n'avait pas la vérité révélée en matière de lutte contre la pauvreté? Il a été reçu à maintes reprises notamment par Dominique Strauss Kahn qui a repris l'idée de "service public de la petite enfance" , aujourd'hui dans le projet socialiste. Par ailleurs une délégation interministérielle à l'xpérimentation sociale est en cours de création, Martin Hirsch a été détaché de son poste de conseiller d'Etat pour pouvoir la diriger.
Si il n'a pas été reçu cette fois, qui dit qu'il ne l'a pas été à d'autres moments? A part qu'il préside le caritativosectaire Emmaüs, qu'est-ce qui peut bien le rendre incontournable, voire obligatoire?
Rédigé par : Mathilde | lundi 18 décembre 2006 à 15h14
Je pense que les politiques font une distinction entre les pauvres qui votent et ceux qui sont (n'en déplaise à Côme) dans la quasie-impossibilité de voter (ne connaissant probablement même pas la date de fin d'inscription sur les listes électorales, ou alors ils s'en foutent et je les comprends).
Etre SDF aujourd'hui, c'est pire qu'être en prison. Ségolène veut refaire les prisons et éventuellement construire des centres d'accueil (dont le concept est plus que flou) pour les jeunes, mais bon, il faut être sérieux quand même : on ne peut pas "en plus" s'occuper des SDF et des enfants pauvres !
Il suffirait, je pense, d'un seul candidat (et surtout d'un bon orateur) appuyant là où ça fait vraiment mal, c'est-à-dire sur ce type de problème, pour mettre à genoux les acteurs loins de mériter une citation à l'Oscar que sont Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
Rédigé par : Pascal L. | lundi 18 décembre 2006 à 15h21
(Relisez mon post Pascal je n'ai pas dit le contraire!)
Rédigé par : côme | lundi 18 décembre 2006 à 15h25
Côme vous dites
"Le plus désagréable sur la question de la pauvreté en France c'est de constater que ce n'est même pas un enjeu électoral!"
Entièrement d'accord avec vous !
Rédigé par : you2 | lundi 18 décembre 2006 à 15h44
Je trouve dommage d'opposer les deux démarches, celles D'Hulot et de Martin Hirrsh.
On ne peut pas reprocher à Hulot de se battre avec ses armes (il est connu, il connaît les médias, il a un sujet "porteur"). De plus, il l'a dit lui même, ce n'est pas un politique, il n'a pas de solution pour tout mais il a le mérite d'être l'agitateur public numéro 1 en ce moment, en tout cas celui qui retient l'attention (à qui la faute?). On peut déplorer pour Emmaüs que leurs messages ne soit pas autant relayés. Je vais d'ailleurs m'empresser de me procurer cet ouvrage pour être moins ignorant sur ce sujet.
PS : cher Laurent, j'ai récemment découvert votre blog, c'est un lieu d'information très "frais" Merci.
Rédigé par : Natanel | lundi 18 décembre 2006 à 15h54
Mathilde, mon p'tit chou,
Attention à vous, il y a dans ce blog un agent blanchissant "anti sectarisme" qui ouvre sa boite de Pandorre en cas de crime de part-pris avéré !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | lundi 18 décembre 2006 à 15h54
Laurent Bazin, j'écoute I>télé tout en écrivant mon message. Est-ce indispensable que votre chaîne invite des baudruches comme celle qui RE-passe en ce moment à l'antenne, qui avoue ne rien comprendre à l'économie et nous gave de banalités sur ce sujet qu'il dit ne pas l'intéresser ?
Rédigé par : Gilbert Sorbier | lundi 18 décembre 2006 à 16h01
Vous êtes le bienvenu parmi nous, Natanel.
Rédigé par : you2 | lundi 18 décembre 2006 à 16h01
De qui parlez vous, Gilbert , de quel invité, et de quelle émission sur iTélé ?
Merci.
Rédigé par : you2 | lundi 18 décembre 2006 à 16h03
"A part qu'il préside le caritativosectaire Emmaüs, qu'est-ce qui peut bien le rendre incontournable, voire obligatoire?"
"Obligatoire" je ne sais pas mais une quinzaine d'années passées à s'occuper de ce type de sujets doit certainement apporter une petite expertise intéressante à écouter.
"le caritativosectaire Emmaüs", pourriez-vous exliquer un plus précisément le fond de votre pensée?
M. Sorbier, je ne sais pas si c'est de moi dont vous parlez mais être de parti pris ne doit pas empêcher d'écouter les arguments de personnes ayant une expérience de terrain, non?
Si les Etats, de manière générale, acceptaient de prendre pleinement leurs responsabilités des organisations comme Emmaüs n'auraient pas besoin de faire le travail qu'elles font.
Rédigé par : côme | lundi 18 décembre 2006 à 16h05
Par curiosité, j'aimerai bien savoir quel justificatif de domicile peut apporter à sa mairie une personne qui dort dans la rue, afin de s'inscrire sur les listes électorales.... Et puis après encore faut il la recevoir la carte électorale... Pas évident quand son domicile n'est pas fixe...
Quand un politique promet des résultats chiffrés, en période éléctorale en plus, il est quasi sur de se tromper et se voit reprocher ensuite ses promesses électorales... chat échaudé... Et n'oublions pas cette petite histoire de dette qui rend les programmes politiques des deux principaux candidats pas mal caduques (toutes ces priorités, ces investissements et autres réformes) et ils doivent en être conscient...
Rédigé par : Rowdy | lundi 18 décembre 2006 à 16h10
Bienvenus Natanel et Mathilde.
You2, je parlais de la personne dont l'interview était rediffusée au moment même de mon message et pour qui je ne tiens pas à mobiliser un seul neurone à retenir le nom. Ah! si Coluche était là, il ne se génerais pas, lui, pour se payer le portrait de tous ceux qui promettent tout les cadeaux de la hotte du père Noël sans savoir comment trouver le premier euro.
Rédigé par : Gilbert Sorbier | lundi 18 décembre 2006 à 16h11
Exactement, Côme ! Bien d'accord avec vous !
Vous avez dit "
"Obligatoire" je ne sais pas mais une quinzaine d'années passées à s'occuper de ce type de sujets doit certainement apporter une petite expertise intéressante à écouter. "
Il me semble en effet, qu'il sait de qui il parle, Martin Hirsch !
C'était sûrement pour vous taquiner un peu, que Monsieur Sorbier a dit ça.
Rédigé par : you2 | lundi 18 décembre 2006 à 16h12
Vous l'avez dit, Rowdy !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | lundi 18 décembre 2006 à 16h14
Gilbert, Coluche nous manque en effet, énormément !
Sa liberté de ton, notamment ! Il en aurait des trucs à dire.Il est loin de s'imaginer, de là où il se trouve, que les restos du coeur existent toujours.
Nous nous réjouirions tous, s'ils n'existaient plus, car cela signifierait qu'il n'y aurait plus tant de pauvreté en France.
Rédigé par : you2 | lundi 18 décembre 2006 à 16h17
La France compte près de 100.000 sans logis, parmi lesquels des familles et des salairiés ou CDD (les travailleurs pauvres). Ceux là ont effectivement d'autres priorités que le "devoir électoral". Mais on aurait tort de s'arrêter aux "SDF", comme on dit.
Emmaus et les statistiques (qui elles sont incontournables) recencent 7 millions de personnes qui vivent en France au dessous du seuil de pauvreté fixé arbitrairement à 788 euros par foyer. Ces 7 millions de personnes ont non seulement le droit mais aussi la possibilité matérielle de voter (une adresse, une boite au lettre), ce qui en fait un enjeu électoral non négligeable.
Le problème est donc sans doute un problème de communication : dans la course à l'espoir (valeur marketing reine), le désespoir l'affiche mal...
Rédigé par : laurent bazin | lundi 18 décembre 2006 à 16h20
"Le problème est donc sans doute un problème de communication : dans la course à l'espoir (valeur marketing reine), le désespoir l'affiche mal... " a dit Laurent Bazin.
Très, très juste remarque, Cher Laurent !!!!
Rédigé par : you2 | lundi 18 décembre 2006 à 16h23